Dostoievski La Beauté Sauvera Le Monde

Vous me feriez pitié. Quelle beauté sauvera le monde? » (Dostoïevski, L'Idiot). Oui, quelle beauté? Celle du poème? « Pas un bruit La lune seule Dans l'éternité » Une chose est sûre: personne ne nous empêchera d'être.

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« La beauté sauvera le monde » Des gestes fous et en quelques minutes, tout sembla confisqué: le souffle, la lumière, les vibrations du monde. Les sirènes criaient l'urgence: il fallait faire vite pour sauver ce qui pouvait encore l'être. Des mains s'agitaient dans tous les sens: puisque les mots se refusaient, il ne restait que le mouvement des corps. Samedi 14 novembre: temps de l'errance. Rien ne se remettait en marche, ni la lecture, ni la musique, ni le dialogue. L'esprit disait non; il ne supportait que le silence, celui des ombres et du repos. Lorsque la nuit s'annonça, l'affirmation du prince Mychkine me revint en mémoire: « La beauté sauvera le monde »; Dostoïevski glissait dans la bouche d'Hippolyte Terentiev, son interlocuteur, une interrogation qui pourrait être aujourd'hui la nôtre: « Est-il vrai, prince, que vous avez dit un jour que la 'beauté' sauverait le monde? Messieurs… le prince prétend que la beauté sauvera le monde. Et moi je prétends que, s'il a des idées aussi folâtres, c'est qu'il est amoureux… Ne rougissez pas, prince!

Ainsi, si le monde n'a pas à être sauvé, alors la beauté, comme n'importe quelle autre chose, ne peut pas le sauver. De plus, attendre de la beauté qu'elle sauve le monde si ce n'est pas de son ressort, n'est-ce pas la trahir? Le monde vers la déperdition? [... ] À travers cette relation avec le divin, l'homme va devenir vertueux. Car, puisque le beau rassemblant les hommes au sein d'une communauté. Il permet donc de briser la solitude de l'homme, son enfermement. Il est ainsi incompatible avec la violence: il rend serein puisqu'il permet de se rapprocher du divin. Il se transforme ainsi en véritable thérapie contre l'individualisme, le cloisonnement, l'enfermement, le repli sur soi. La beauté va ainsi créer des liens entre moi, les autres, le monde. ]

« La beauté sauvera le monde »… Cette citation de Dostoïevski a été interprétée de multiples manières… Quelle est cette beauté salvatrice? Si elle ne désigne vraisemblablement pas uniquement la belle Nastassia Filippovna, à qui le prince Mychkine, héros du roman "L'idiot", voue une passion sans limite, s'agit-il de l'amour, de la bonté, de l'art, du bien ou encore, comme l'indiquent certains auteurs, de l'homme de Nazareth, le Sauveur? Quoi qu'il en soit, commentera Boulgakov, si la beauté sauve le monde, l'art doit être un instrument de ce salut. Voilà ce qui m'a poussé à me tourner vers ce qui me semble beau: la nature, l'être humain, la vie intérieure… Vous en découvrirez quelques images dans ces pages… Olivier Categories: Uncategorized |

C'est ce même idéal de solidarité humaine qui inspirera quatre ans plus tard le gigantesque double concert de LIVE AID 1985 en même temps au stade de Wembley à Londres et à Philadelphie sous la houlette de l'anglais Bob Geldof et d'autres grands noms de la musique mondiale. Dans le même stade mythique de la capitale britannique, en 1988, des artistes de tous horizons, toutes races et religions confondues, se sont retrouvés pour dire non au régime ignominieux de l'Apartheid et exiger la libération de Nelson Mandela, entré comme un géant dans la légende. Ce rassemblement célébrait en même temps les 70 ans du héros de la lutte pour l'égalité des races. Et aussi réveillait les puissants de notre époque sur une injustice. Objectif atteint le 11 février 1990 avec la libération de Madiba et célébré, au même endroit, le 16 avril de la même année. A la différence du cas de Mandela, médiatisé à juste titre, des millions de femmes, d'hommes et d'enfants ont partagé des sorts identiques dans l'anonymat.

« Dans la Passion du Christ, l'expérience du beau a reçu une nouvelle profondeur. Celui qui est la beauté en personne ('Tu es le plus beau des enfants des hommes' Ps 45, 3), a accepté d'être frappé au visage, d'être couvert de crachats, d'être couronné d'épines (…) Or, c'est dans ce visage ainsi défiguré que la véritable, l'ultime beauté apparaît: la beauté de l'amour qui va jusqu'au bout » (op. cit. p. 38-39). Un tel spectacle, qui implique ce que Ratzinger appelle un « jeûne de la vue », nous amène nécessairement au-delà de la beauté immédiate. Il appelle, de la part de celui qui le contemple avec tant soit peu d'honnêteté, à un examen de sa propre existence. Au regard du geste si sublime posé par le Fils de Dieu, il se trouve bien mesquin et s'essaie à agir lui aussi « bellement », comme on disait au Grand Siècle. « Tard je t'ai aimée, beauté ancienne et si nouvelle! », soupirait saint Augustin dans ses Confessions. Epris de beauté sous toutes ses formes, et longtemps consommateur effréné de celle-ci, il venait de comprendre que son coeur ne serait en repos qu'une fois attaché à la seule beauté capable de le combler et de susciter en lui le meilleur.

Il s'était enfin rendu au Crucifié. Dès lors, les beautés créées ne suscitaient plus chez lui qu'une chaste admiration. Puisse-t-il nous aider à porter sur Jésus un regard aussi fécond, lorsque dans quelques jours nous le verrons monter au Calvaire. P. Vincent Baumann